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andré santini (udi) - Page 3

  • L’UMP ET L’UDI A L’HEURE DE LA RECONQUETE A VANVES ET A LA REGION

    Isabelle Debré, sénateur et 1ére Adjointe et Maxime Galiardi, maire adjoint chargé des Sports, étaient présent au pique-nique organisé à l’Ile Saint Germain, samedi dernier,  par Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP dans la Région Capitale. Il  a réunit plus de 800 militants et élus avec plusieurs candidats UMP de moins de 35 ans qui partent à la bataille des municipales, à la veille d’un conseil régional,  jeudi et Vendredi prochain, où les sujets de polémiques ne vont pas manquer. Le groupe UMP va s’emparer du rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) qui « qualifie d’élevé et d'onéreux » le taux d'absentéisme des quelque 8.000 personnels techniques des 469 lycées d'Ile-de-France employés par le Conseil régional,  pour dénoncer « l'absence de pilotage en matière de gestion des personnels ». Le groupe UDI devrait « dénoncer le manque de transparence de la critérisation  applicable à l’ensemble des subventions régionales » que reléve un rapport de la chambre régionale de la Cour des comptes à propos des crèches «  Quinze ans de gestion socialiste, ça suffit ! Il est grand temps de reconquérir notre région ! » clame ce groupe dont fait parti Bernard Gauducheau

     

    Au moins quelque chose sur lesquels sont d’accord les deux principaux groupes de l’opposition régionale. Certains représentants de l’UDI étaient présents à ce pique-nique de l’UMP comme André Santini, député de Vanves-Issy Les Moulineaux qui a passée au crible la politique gouvernementale en dénonçant « l'amoindrissement des pouvoirs des maires » à qui « il restera la fête des voisins et le mariage gay » avec ce projet de loi sur la métropole du Grand Paris, comme son collègue Devedjian sur « la recentralisation du pouvoir par la création de la Métropole qui permettra de bétonner l’IDF ». Il s’est même fait interpellé par Camille Bedin, 27 ans, candidate UMP à Nanterre qui était venu à Vanves animer une réunion UMP  qui  demandé au Président de l’UDI 92 « de jouer le jeu de l’union  avec l’UMP pour les élections municipales à Nanterre ». Sans être entendue, puisque  le député maire d’Issy était déjà parti vaquer à d’autres obligations. «  Nous allons lancer la longue marche de l'alternance qui présage des victoires » et elle comportera « trois étapes: les municipales, les départementales et régionales, et la présidentielle » a expliqué Valérie Pécresse . « Pensez à la déception de ceux qui ont voté Hollande, le ras le bol (fiscal), l’angoisse du déclassement économique et social. Les classes moyennes partent pour la province, et les jeunes pour des villes comme Londres…On ne peut pas laisser les franciliens et les parisiens comme cela face à une alternative entre une gauche qui veut se succéder à elle-même et un FN qui veut en profiter » a tonné Nathalie Kosciusko Morizet qui a fait une apparition rapide.

     

    Mais c’est Roger Karoutchi, sénateur que les vanvéens connaissent bien pour l’avoir vu sur le marché de Vanves et animer quelques réunions qui  a volé la vedette à Valérie Pécresse avec son interview au Figaro où il annonçait qu’il ne serait pas candidat aux Régionales de mars 201. « Je ne serai pas candidat à la primaire. Pour quoi faire? Du sang en interne? Dès que c'est la division, nous sommes battus » a rappelé cet ex-secrétaire d'Etat au Parlement de Nicolas Sarkozy « J’avais envisagé d’être candidat en IDF pour conduire la bataille. Elle va être rude, avec un vrai risque de triangulaire avec le FN au second tour. Aussi, très soucieux de l’unité de notre camp et cherchant à éviter les divisions du passé, je ne serai pas candidat car j’ai toujours souhaité soutenir le mieux placé pour l’emporter, et aujourd’hui, j’estime que Valérie Pécrese est mieux placée que moi ». Ce n’est pas pour autant un départ à la retraite, même s’il tournera une page en Mars 2015 après avoir siégé pendant plus de 20 ans à la Région, où il avait été vice président chargé des Universités de Michel Giraud et chef de file du groupe l’UMP (ex-RPR) entre 1998 et 2010. Il a même plusieurs projets en tête car  il a l’intention  de contribuer au retour de la droite au pouvoir que ce soit avec Nicolas Sarkozy ou Jean François Copé: Il envisagerait ainsi de se présenter aux élections cantonales dans les Hauts de Seine. Il viserait même la présidence du groupe UMP au Sénat, dans lequel siége Isabelle Debré, en bénéficiant du soutien des copéistes et des fillonistes après cette décision.  

  • LE DEPUTE DE VANVES, UN SURCUMULARD QUI ASSUME : « Cumuler n’est pas tromper ! »

    3 élus des Hauts de Seine ont été retenu dans « le palmarés des cumulards » du magazine  l’Express de la semaine dernière à quelques jours du débat sur le cumul des mandats au Sénat qui débute ces jours-ci : Dans l’ordre ex-aequo les deux fréres ennemis à la 50éme place : Philippe Kaltenbach (PS) sénateur maire de Clamart avec un total de 4 fonctions et mandats, André Santini (UDI), député maire d’Issy les Moulineaux avec 6 mandats et fonctions. Tous les deux ont un indice de cumul de « 33 ». A la 56éme place, Jacques Kossowski (UMP) député maire de Courbevoie avec 4 mandats ou fonctions et un indice de 32.

     

    L’indice de cumul  moyen est de 20 sachant qu’être parlementaire ou maire d’une grande ville  «équivaut à un plein temps soit 10 points, l’élu passant au stade de « surcumul » lorsqu’il  franchit l’indice « 20 », soit l’équivalent de deux mandats à temps plein, ce qui est le cas d’André Santini, député (10 points) et maire d’une ville de plus de 50 000 habitants (10 points).  On ajoute 1 à 3 points pour des fonctions annexes dont 3 pour les présidences de syndicat intercommunal : SEDIF (3),  Agence de l’Eau (3), Président du Conseil de Surveillance de la SGP (3),  Président du MNEL (1)….

     

    Les auteurs de cette enquête sont très sévères et réalistes en notant grâce aux relevés des sites nosdéputés.fr et nossénateurs.fr que la plupart des cancres de l’assemblée et du sénat sont bien des cumulards en citant bien sûr André Santini (UDI). « Ils participent moins aux travaux des commissions et aux séances publiques. Plus leur mandat est important, plus cet écart grandit. Ils concentrent leur activité au Palais Bourbon sur des sujets qui touchent soit à leur circonscription, soit à la gestion des collectivités locales » indiquent ils en se référant aux travaux de l’universitaire Laurent Bach. Enfin, cette enquête indique que l’UDI est le parti champion des cumulards avec un indice de cumul moyen de 20,1  devant le PRG (20), l’UMP (19,4), le PS (18,3) et EELV (12,7).  

     

    André Santini avait répondu aux critiques sur le cumul dans son magazine politique « dialogues » d’Octobre 2011 : « cumuler n’est pas tromper » : « Imposer le non cumul des mandats est une aberration car cela signifie que demain, la politique sera conduite par des notables. C’est confier l’administration aux fonctionnaires, faire en sorte qu’il ne se passe plus rien. C’est alimenter la défiance des électeurs vis-à-vis de leurs élus. L’interdiction du cumul créerait une classe politique à deux vitesses, d’une part des technocrates ignorant les problèmes de terrain, trustant les ministères et l’assemblée nationale, et d’autre part des élus locaux sans pouvoir. Quel régal pour les journalistes qui se délecteraient des gaffes d’élus nationaux déconnectés et de l’impuissance des délégués locaux. Les deux espèces ne se croiseraient quasi jamais mais cumuleraient le mépris de leurs électeurs mécontents » écrivait il en rappelant que jamais il n’aurait pu faire d’Issy les Moulineaux la cité numérique du 21éme siécle « si je n’avais eu qu’un seul mandat pour oeuvrer » : « C’est la complémentarité de mls mandats qui m’a donnée les leviers pour agir ».

     

    Sans parler bien sûr de la nécessité de garder un lien étroit avec le quotidien de ses concitoyens. « De plus, il faut que les lois soient ancrées dans la réalité et correspondent véritablement aux aspirations des français ». Quant aux maires, il est essentiel qu’ils soient en capacité d’agir, de peser sur leur territoire afin de mener à bien des grands projets. « Il en va de même pour le Grand Paris. Mon expérience municipale m’aide considérablement pour conduire ce projet séculaire. Je n’aurais certainement pas le même regard sur le tracé du futur GPE si je ne connaissais pas les problématiques concrètes liées à la présence d’une gare sur un territoire, à l’implantation de logements, etc »…André Santini  considère que le libre choix revient aux électeurs.  

  • A VANVES LES ELECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES FONT TOURNER LES TETES

    Il est beaucoup questions d’élections à Vanves ces temps-ci. Beaucoup préparent la prochaine élection municipale. A droite, UMP et UDI négocient, chacun ayant de quoi faire sa propre liste, tout en travaillant sur un programme. A gauche, le PS a déjà désigné sa tête de liste et phophore sur un programme, les Verts ne savent pas s’ils font ou non leur propre liste, et avec qui à leur tête, et le Front de Gauche est quasi inexistant. Et pendant ce temps là,  le gouvernement réforme le scrutin cantonal, redécoupe les cantons en repoussant d’un an, en 2015, les élections cantonales dont les dernières à Vanves et à Issy les Moulineaux un goût amer à certains élus UDI.

     

    Le Conseil Municipal de Mercredi dernier s’en est même préoccupé en revoyant la composition des délégués communautaires qui devraient passer de 10 à 9 pour Vanves à cause de l’arrivée de deux nouveaux membres à GPSO à partir du 1er Janvier 2014 : Velizy  qui aurait 9 délégués et Marnes La Coquette 2. Lucile Schmid (EELV) s’est abstenu parce « les régles actuelles n’assurent pas une bonne représentation de l’opposition ». Jean Cyril Le Goff (PS) a regretté que « Vanves perde un siége et a demandé si l’oppositon, qui a deux siéges, en perdra un ». Bernard Gauducheau a précisé « qu’on attendra les résultats des élections municipales. On ne s’en tire pas trop mal part rapport à d’autres qui auraient pu être plus exigeant ». Il est vrai que la Communauté d’agglomération n’a pas souhaité trop  augmenter le nombre de délégués communautaires qui passeront de 81 à 91. Du coup, les places vont devenir chéres, car les élus PS et EELV souhaitent garder leur représentation, et certains maires adjoints de la majorité municipale qui espérent faire partie de la prochaine équipe, souhaitent siéger à GPSO parce que comme l’a dit l’un d’entre eux « c’est là que tout se passe ! »

     

    Du côté conseil général, ce n’est pas mieux, car il va falloir réduire de moitié les cantons, les redécouper et les regrouper, les groupes politiques et les conseillers généraux étant actuellement consultés par le préfet ou devant l’être. Pour Vanves, plusieurs options : Constituer avec Malakoff un canton, ce qui parait naturel par l’histoire de ces deux villes qui n’en faisaient qu’une avant 1883, et politique puisque durant de longues années, Malakoff et Vanves avec Issy les Moulineaux constituaient une circonscription législative (la 11éme des Hauts de Seine) détenue alors jusqu’en 1986 par un communiste historique, Guy Ducoloné. Ou alors se rattacher à Clamart qui ferait atteindre à ce canton, le nombre maximum d’habitants prévus par la loi (53 000 habitants avec 20% en plus ou en moins.  Il y a peu de chance que Vanves constitue un canton avec Issy Est parce qu’Issy les Moulineaux pourrait devenir ville/canton avec le regroupement de ces deux cantons Est et Ouest.

     

    En tous les cas, Isabelle Debré a eu l’occasion d’informer les élus altoséquanais de la position du Conseil Constutionnel sur ces réformes qui touchent au scrutin des élections locales (conseillers départementaux, conseillers municipaux et délégués communautaires) par un courrier. Ainsi, on apprend que  Conseil constitutionnel a  censuré plusieurs dispositions dont « l’article 46 relatif au redécoupage des cantons dans lesquels sont élus les binômes de conseillers départementaux (censuré partiellement). Le juge constitutionnel a, en effet, relevé que le législateur a posé comme règle que le territoire de chaque canton est défini sur des bases essentiellement démographiques. Or, les exceptions à ce principe définies par la loi auraient pu donner lieu à des délimitations arbitraires de circonscription. Seules des considérations géographiques au nombre desquelles figurent l’insularité, le relief, l’enclavement ou la superficie, ainsi que d’autres impératifs d’intérêt général, sont susceptibles d’atténuer la portée de la règle de l’égalité devant le suffrage »

     

    Enfin, dernier avatar de l’élection cantonale de 2011 qui a donné du beaume au cœur de Lucile Schmid : La condamnation d'André Santini pour injure publique  a été confirmée par la Cour d’appel de Versailles la semaine dernière. Lors d’une réunion publique à l’école Marceau le 7 Mars 2011, le député maire d’Issy avait affirmé à son propos « qu’elle est complétement givrée ». Evoquant la candidature de cette dernière aux cantonales sur l'une des deux circonscriptions d'Issy, il avait ajouté en parlant de sa commune: «Je ne savais pas que l'on était devenu une décharge.». Le tribunal correctionnel de Nanterre l’avait condamné en premlière instance en Juin 2012.  «Cette confirmation me semble logique», a estimé Lucile Schmid à l'AFP, faisant part de sa satisfaction. «L'appel (d’André Santini) remettait en cause les faits, il était important» que la justice «reconnaisse l'injure». Me Grégoire Lfarge conseil d’André Santini indiquait à l’AFP  hésiter sur un pourvoi en cassation. « On regrette que des propos prononcés dans un meeting, dans un contexte de vivacité» donnent lieu «à une saisie de la justice» ajoutait il à l’AFP